« Une organisation est la coordination rationnelle des activités d'un certain nombre de personnes pour l'atteinte d'un but explicite commun, via une division du travail et une hiérarchie de l'autorité et des responsabilités » (E.H. Schein, 1970).
Mintzberg, définit l'organisation comme une « action collective à la poursuite de la réalisation d’une mission commune » (Le management, voyage au centre des organisations, 1989).
Mintzberg, définit la structure comme « la somme totale des moyens employés pour diviser le travail entre tâches distinctes et pour ensuite assurer la coordination nécessaire entre ces tâches » (Le management, voyage au centre des organisations, 1989).
Mintzberg identifie 7 forces s'opposant aux processus de coordination des tâches dans l'organisation :
Le sommet stratégique, situé au sommet de la hiérarchie, privilégie la supervision directe, ce qui pousse à la centralisation.
L’organisation cède à cette pression lorsqu'elle a un fort besoin de vision stratégique, il en résulte alors une configuration entrepreneuriale (structure simple).
La technostructure, qui définit et contrôle les procédures, privilégie la standardisation des tâches, ce qui pousse à la standardisation.
L'organisation cède à cette pression lorsqu’elle a un intense besoin d’efficacité des tâches routinières, il en résulte alors la configuration mécaniste (bureaucratie mécaniste).
La ligne hiérarchique, en cherchant d'accroître leur autonomie, privilégie la standardisation des résultats, ce qui pousse à la balkanisation de la structure pour concentrer le pouvoir dans chaque division.
L’organisation cède à cette pression en se divisant en plusieurs divisions distinctes afin de s’occuper plus efficacement de divers objectifs, il en résulte alors la configuration divisionnalisée (structure divisionnelle).
Le centre opérationnel, privilégie la standardisation des compétences, ce qui pousse à la professionnalisation afin de diminuer l’influence entre les membres sur leur travail.
L’organisation cède à cette force lorsqu’il y a un besoin important de perfectionnement de programme de formation d’experts, il en résulte alors la configuration professionnelle (bureaucratie professionnelle).
Le support logistique, en interface avec l'environnement, privilégie l'ajustement mutuel, ce qui pousse à la collaboration, afin d'accroître l'implication dans l’activité centrale de l’organisation.
L’organisation cède à cette pression lorsqu'elle a un besoin d’innovation sophistiquée impliquant l’union du support logistique, de la ligne hiérarchique et du centre opérationnel, il en résulte alors la configuration innovatrice (adhocratie).
L’idéologie est une force qui encourage tous les membres de l’organisation à s’unir, ce qui pousse à l'union.
Lorsque les normes sont puissamment standardisées l’idéologie tend à dominer et il en résulte la configuration missionnaire (organisation missionnaire).
Lorsque la force des conflits est très puissante chacun tire vers soi, ce qui pousse à la division.
Aucune partie de l’organisation ou aucun mécanisme de coordination dominent, il en résulte alors une configuration politisée (organisation politique).